I) Le tableau d’inventaire

Il ne peut être envisagé sans avoir, dans un premier temps, déterminé clairement la problématique de la synthèse. Les relevés se feront en fonction de cette problématique.

• Relever les données de chaque document, notez avec vos propres mots, avec le maximum de concision.


Le tableau est rédigé au crayon afin de pouvoir être modifié, réajusté… Prévoyez de l’ESPACE = > une feuille A4, format horizontal. Sous le tableau, il sera possible de noter les hypothèses de plan en organisant les rubriques.

• Après avoir relevé et reformulé les données de chaque document, prenez un peu de recul (au sens propre et figuré) afin de regrouper les différentes pistes de réflexion = > Quels sont les thèmes ? Existe-t-il une cohérence logique (cause, conséquence…) ? Y a-t-il des prises de positions tranchées ?

• N’oubliez pas que TOUS les documents doivent être exploités dans TOUTES les parties = > il ne s’agit donc pas de suivre le plan d’un texte en collant +/- maladroitement des passages des autres documents mais bien de créer un plan original, qui vous appartienne. Pour cela, efforcez-vous de regrouper les pistes en rubriques traitant d’un même sujet. Le titre de ces rubriques déterminera les grandes parties de votre plan.

• Organisez maintenant ces grandes rubriques de façon à constituer un plan qui « tienne la route » = > n’oubliez pas le principe essentiel qui régit tout travail de rédaction : toujours aller du plus simple au plus complexe, du plus évident au plus subtil, de l’explicite à l’implicite.

II) Le tableau de confrontation

• Dans un premier temps, il est souvent intéressant de choisir un « texte pivot », c’est-à-dire celui qui offre le plus de matière, de richesses, de pistes. C’est par lui que vous commencerez. Il s’agit généralement d’un texte argumentatif : essai, article de journal, interview…

• Notez dans une première colonne les idées concernant la problématique en les résumant de façon concise avec vos propres mots. N’ajoutez aucune idée personnelle.


• Un deuxième document est choisi. On confronte chaque idée à celles du 1° document : une idée semblable ou opposée est notée au niveau où se trouve l’idée correspondante dans le doc. 1 / une idée nouvelle est notée plus bas sur la colonne, même si cela ne correspond pas à l’ordre du texte.

• On note les piste de réflexion dans la dernière colonne : elles synthétisent les données placées sur un même niveau horizontal.

• On complète le tableau avec les autres documents = > n’hésitez pas à ajuster, modifier, reformuler, déplacer au fur et à mesure de votre collecte (d’où la nécessité de travailler au crayon !!!)

• Observez les pistes de réflexion. Rassemblez-les si nécessaire, organisez-les etc. En principe, le plan doit apparaître.

Et dans tous les cas VÉRIFIEZ QUE VOUS ÊTES RESTÉ DANS LE CADRE DE LA PROBLÉMATIQUE avant de rédiger quoi que ce soit.